Nom Lampickavaslovska Prénom(s) Margot Âge 34 ans Date et lieu de naissance 12 décembre à Budapest Nationalité & origines Franco-Hongroise Espèce Sorcière Noire Etat civil Veuve Profession Directrice de l'Eden Court Theater Caractère J'aurais pu être une femme charmante, drôle, spirituelle et sensible. Mais la vie m'a forgée une épaisse carapace de verre poli, et je suis devenue assez sombre, sarcastique, cruelle en un certain sens. Je ne dirais pas que seule la vie est la fautive, de celle que je suis devenue, mais les expériences chez chacun d'entre nous, font ressortir telles ou telles choses. J'étais heureuse il y a un certain temps, mais depuis que je l'ai perdu, mon idée fixe de rompre la mort, a entamé mon âme et une partie de mon cœur. Groupe Something Wicked
histoire
Il est mort... Putain, la vie l'a fauché sans crier gare. La maladie? Non même pas. Un accident? Non, ça aurait été plus simple. Un assassinat? Oui et non. Du surnaturel? Même pas. Non, il est mort comme on dit au-revoir, avant de monter sur un bateau. Comme on dit à bientôt avant de partir pour un long voyage. Il est partit en souffrant, mais pas torturé par un quelconque virus rongeur de chair. Je suis assise sur cette chaise en bois depuis plus de deux heures, les larmes et les cris, ont laissé place à une profonde abysse intérieure. La mort, n'est pas quelque chose pour laquelle on est préparé.
Il était la seule personne importante de ma vie, ma famille est folle et trop borderline pour faire partie réellement de ce cercle privilégié.Il était ma lumière, alors que ce monde n'est que noirceur crasse. Je pose une main contre ma poitrine, j'ai mal, putain que ça fait mal. Je baisse le regard sur le carrelage saumon de cette chapelle. Je ne crois pas en Dieu, je n'y ai jamais cru, mais lorsque la vie est si terrible, j'admets me réfugier dans sa maison. Lâcheté? Faiblesse? Non, simplicité. Il existe en ces lieux, cette aura mystique, cette sécurité qui n'existe nulle part ailleurs.
Il faut que je bouge, je sais que j'ai des choses à faire, organiser son enterrement, alors que le corps n'est plus. Ce sera une tombe vide, de ce genre que l'on fait pour la forme, pour l'entourage, pour que son âme ne soit pas perdue. Foutaises, mais bref. Disparu, retrouvé mort, enterré vide. Je prends quelques minutes pour faire remarcher mes muscles, pour ordonner silencieusement à mon corps de se remettre en marche. Avancer, encore et toujours, vers une direction inconnue, avec le sentiment d'aller à l'abattoir quoiqu'il arrive. Je n'ai pas envie de sortir d'ici, et pourtant mes mains poussent les portes de bois, et le froid glacial de Budapest me mord les joues.
Je reste en veille les jours suivant, je suis là, je serre des mains, je laisse des gens me prendre dans leurs bras, mais je ne suis pas réellement là. Mon esprit s'est terré au fin fond de mon cerveau, et je me suis repliée sur moi même, les sourires sont faux, les remerciements sont forcés et chaque minute seule que je passe, je pleure inexorablement, avant de tenter d'avancer. Avancer, c'est le seul mot qu'on me rabâche aux oreilles. Je ne veux pas avancer, je veux me laisser dépérir sur le carrelage froid de ma salle de bain, me laisser mourir dans la baignoire vide qui m’accueille chaque nuit.
Au 80ème jour de deuil, je vrille, je brûle les vêtements, je brûle les signes distinctifs de son passage dans ma vie. J'ai trop mal, je veux oublier, je tente de me lancer des sorts d'oublis, qui échouent tous lamentablement. Un soir plus tard, je finis dans une soirée gothique, un club d'une capitale européenne, je ne sais plus laquelle. Et je rencontre ce sorcier noir, il me désire, possède mon corps quelques nuits, et je lui soutire des informations capitales. Je sais ce que je veux faire, entre deux absorption de drogues dures et hallucinogènes, je prends le parti de me tourner vers la Nécromancie. Son corps n'avait été enterré, mais je sais où il se trouve, et si j'arrive à toucher ne serait ce qu'un peu du doigt, cette magie, je pourrais le faire revenir à moi.
Quelques années de traversée de phases toutes plus noires, les unes que les autres... Et finalement lorsque j'arrive à Inverness, c'est pour peaufiner mon oeuvre, je suis devenue... autre. Réinventée, ayant gardé quelques séquelles de ces années écoulées, mais alors le sentiment que personne ne peut plus jamais m'atteindre. Et dans quelques temps, je pourrais le faire revenir à moi, quand bien même on me répète, qu'au vu de ce qu'il reste du corps, c'est impossible. Rien n'est impossible lorsqu'on est une descendante de Morgane elle même...
pseudo/prénom SunnyD
âge La vingtaine envolée depuis 3 printemps
Comment es-tu arrivé par ici ? En pianotant du bout des doigts
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<span class="av1">Katie McGrath</span> › Margot Lampicka