AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 

 The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Loki Magni Dalgaard
Loki Magni Dalgaard
Fear me, love me, die for me.
parchemins : 161
inscrit le : 06/03/2016
crédits : Illyan :D

The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D) Empty
MessageSujet: The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D)   The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D) EmptyJeu Avr 14 2016, 22:47




La Belle & La Bête.

The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'ai toujours aimé les histoires commençant par "aux heures les plus sombres", car alors bien calé dans mon fauteuil, au coin du feu ronflant, un chien allongé à mes pieds, et mon verre de bourbon à portée de main, je ne risquais clairement pas ma peau dans une ruelle lugubre, ou se tranchaient gorges et jarrets, quand ce n'étaient pas des jupes qui se faisaient retrousser et des bourses trousser. J'appréciais alors un bon frisson causé par des mots bien choisis, aussi aiguisés et menaçants que les lames lugubres que tenaient alors les protagonistes de l'histoire. Histoires terribles s'il en est, parfois répugnantes même, ou terrifiantes quand l'intrigue impliquait des familles. J'étais certes peu attaché à ma femme et je n'ai certainement pas été le meilleur des pères, mais ils étaient mon sang, et ils avaient besoin de moi, j'aurais donné ma vie pour eux s'il l'avait fallu.

Quel joli conte...Mais voilà, la réalité est tout autre. Pas de "Il était une fois..." et surtout au grand jamais de "ils vécurent heureux à jamais." C'est finit tout ça. Grimm, Andersen, Perrault, vous ont prévenu, avec une brutalité acérée et un humour digne des corbeaux se moquant des dépouilles dont ils se repaissent. Tic tac, tic tac, le temps passe, et la femme magnifique perd de son charme, de sa langueur et de son pouvoir. Son mari se lasse et va assouvir ses besoins chez la soeur de son épouse, qui au contraire de cette dernière dispose encore de sa fraîche jeunesse. Les enfants se disputent l'héritage des grands parents qui sont pourtant toujours de ce monde, et il se pourrait que l'un d'eux décide de passer à l'action...Il ne leur faut qu'un petit coup de pouce...Ils sont beaux, ils sont riches, ils sont influents...leurs mots font lois et ils jonglent avec le sort de l'Italie comme le vin qu'ils roule dans leur verre avant de le déguster. Un secret révélé par ci, une suggestion glissé à une autre oreille, je me fais une place, devenant l'allié de l'ombre, l'indispensable qui recueille inquiétudes et volontés. Je sèmes la discorde sans que jamais on ne me soupçonne. Et finalement quand le chaos se déchaîne, que les lames se tirent entre chair du même sang, je donnes le coup final en égorgeant l'héritier prometteur et je me nourris de l'une des filles, fleurs d'été qui ne devrait pas connaître le désespoir d'un amour perdu ou de la beauté qui s'envole. Je lui fais donc cadeau de l'éternité en glissant un baiser mortel entre ses lèvres. Son sang est si succulent, que je me repaît des autres, marchant avec délice entre tous ces corps agonisants, jurant des malédictions les uns contre les autres, signant l'arrêt d'une dynastie dans la salle servant aux dîners familiaux. Je crains que les tapis ne soient gâchés. Et les tapisseries aussi, mais elles sont terribles, alors je n'en ai cure. Les portraits des habitants resteront ici aussi, mais je délesterais la demeure de quelques uns de ses trésors. Ceux-ci ne connaîtront jamais l'oubli.

Saoul de sang et de violence, ivre de sentiments et de sensations qui ne sont pas les miennes, je me laisses tomber dans un fauteuil moelleux, savourant cet état si particulier. Si je ne puis être Dieu, je serais donc le mal incarné.


Dawn & Loki

CODE BY AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Dawn Leask
Dawn Leask
parchemins : 507
inscrit le : 22/10/2015
crédits : wednesday (avatar) may0osh (gif)

The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D) Empty
MessageSujet: Re: The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D)   The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D) EmptyVen Avr 15 2016, 22:09



« Come on, come on, turn the radio on,  
It's Friday night and it won't be long »
feat. Loki le maléfique



Flashback.
Bien avant que Dawn prenne conscience que les enfants suivent bien trop souvent l’avis de leurs parents, mais qu’ils ont le droit de développer leur propre opinion.



Il y avait quelque chose de rassurant dans l’idée d’être en vie.
Je m’étais souvent posé la question de ce que j’étais avant de naître, avant d’être façonnée par des anges qui ne prenaient même pas la peine de venir nous visiter. Heureusement pour moi, il y avait eu Sinead sur mon chemin, alors que je prenais possession de mes pouvoirs, alors que de rien je devenais Dawn et que le monde commençait à tourner dans le bon sens.
Mais il y avait quelque chose d’intriguant aussi, et de très curieux. Là où bon nombre de créatures étaient nées sans le moindre devoir, sans la moindre responsabilité, on m’avait fait le don d’errer sur Terre pour l’éternité, en échange d’une tâche ardue, désagréable, et fatigante. Je devais emmener l’âme des morts de l’autre côté du voile – bon déjà, là on est d’accord que le gars qui a inventé ça avait craqué, hein. Un voile ? Et puis quoi encore ? Enfin bref, qui disait voile, disait wahou j’ai besoin d’un passeur et à l’instar du fleuve Styx et de ses dieux de l’Egypte, je me retrouvais à faire contrôleuse de fiacre pour être bien sûre que les chenapans allaient en Enfer, et les bons samaritains allaient au Paradis. Je ne devais pas faire joujou avec les âmes, n’influencer personne, je me devais d’être neutre et lisse, comme un bon petit soldat. J’étais née avec ces commandements dans mon cœur, et je devais les respecter.

Je devais m’occuper des humains, donc. Qui ne maîtrisaient pas aussi bien l’humour que moi, mais qui, malgré leur incroyable vulnérabilité et leur désagréable manie de mourir toujours au mauvais moment, avaient des sentiments. Sentiments dont je ne disposais pas, clairement. Je pouvais rire, je pouvais comprendre et analyser ces émotions sur le visage et dans le cœur des humains, mais voilà : je ne pouvais les ressentir. Sinead était ma plus chère amie, ma plus tendre connaissance, et je lui vouais une loyauté sans borne. Mais de là à… l’aimer ? Je n’aurais jamais pu tuer pour elle, je n’aurais jamais pu enfreindre mon règlement pour elle.

Et comme toute faucheuse qui se respectait : je voulais évidemment ce que je ne pouvais avoir. Une vie de mortelle, peut-être pas, mais le complément « sentiments », ça me plaisait bien. J’avais donc commencé de longues recherches à ce propos, qui se trouvèrent bien infructueuses à mon grand désarroi. Je me vouais donc corps et âme à ma mission sur Terre, appréciant les arts, la politique et l’amitié en toute honnêteté par la même occasion. Heureusement pour nous, nous avions quelques sentiments comme le dégoût, l’amusement ou même l’intérêt. Mais la peur, l’angoisse, l’amour… Il y avait bien quelques soupçons de jalousie, d’envie, d’amitié… Mais rien de bien transcendant. Pas comme les humains pouvaient être transcendés.

Ce jour-là, un appel incroyablement douloureux attira mon attention. Ennuyée par une journée de lassitude à la cour d’Italie, je m’étais téléportée dans un petit faubourg par loin, gouverné par une famille ivre de richesses et de pouvoirs que je n’avais jamais pu supporter. Surtout leurs enfants, qui piaillaient constamment… Mais, voilà qu’une fois arrivée, alors que je m’attendais à ce qu’une femme soit morte en couche – leurs appels étaient particulièrement déchirants -, ou alors un père ayant perdu son héritier… Et ma surprise, mon dieu, quand téléportée dans la salle à manger je pose ma main sur la table, plongeant mes doigts de fée immaculée dans du sang poisseux pas tout à fait sec mais presque. « - Je n’en peux plus de ces enfants. Des enfants qui jouent dans l’hémoglobine, qui pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans jamais être rabroués. Mon Dieu, protégez-moi de vos ignominies. Enfin, ce ne sont pas les vôtres, certes, mais bien celles de… » Je me retournai, avisant tous les cadavres, toutes les âmes qui m’implorent, qui m’appellent mais je suis fatiguée. Et puis, assis dans le trône, je remarque un homme, un plutôt bel homme, si ce n’est tout ce sang qui l’entache. Je le regarde et je comprends que c’est un vampire. Qui vient de se faire un petit massacre pour le dîner. « - Mon bon sieur, ne me dites pas que vous êtes responsable de ce massacre, n’est-ce pas ? Je vais devoir sévir si c’est le cas. Vous n’avez aucun respect pour personne, mon bon sieur. Je pense même que ma robe en a été tâchée. Une si belle robe qui appartenait à mes ancêtres… Au moins la prochaine fois, essayez de ne pas tacher le bois de la table : ce sont des belles tables manufacturées vous savez... Enfin, non, vous ne savez pas, vous devez être bien inculte pour saboter de telles œuvres de cette manière. »


créée par Matrona

Revenir en haut Aller en bas
 

The Devil is laughing, drunk after having all those stealing souls. (Dawn :D)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ALL SOULS NIGHT
» On joue aux devinettes ? | Dawn
» Dawn ♠ L'isolement entre le jour et la nuit.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 
The rest of the world
 :: 
Outlands
-